des actions qui ont été menées?
Alors, ces contraintes et déficits sont de deux ordres, d'une part il y a les
déficits dans les réformes institutionnelles et réglementaires,
et de l'autre il y a encore une persistance des contraintes
de mobilité urbaine auxquelles sont confrontées donc,
les populations citadines des grandes villes africaines.
Parmi les déficits, dans les réformes institutionnelles et réglementaires,
il faut relever deux aspects majeurs,
donc deux difficultés majeures, c'est en fait d'abord le manque d'application,
c'est vrai que, un, il y a un effort de réglementation qui a été mené
dans tous les points de vue sur les
aspects de sécurité, sur les aspects du respect du code de la route,
sur les aspects techniques donc des véhicules, il y a donc beaucoup d'aspects
qui ont été réglementés mais le problème aujourd'hui encore,
c'est qu'il y a un manque d'application donc de ces décisions réglementaires,
que ce soit le port du casque pour les conducteurs de motos,
que ce soit l'utilisation du téléphone, par exemple,
en conduite, également, ce sont autant d'aspects et d'autres,
le port de la ceinture entre autres, ce sont autant d'aspects,
qui bien que réglementés, s'ouvrent d'une application donc des mesures à aider.
Et le deuxième aspect, c'est que même s'il y a eu
donc la mise en place des autorités organisatrices et
régulatrices des mobilités dans l'essentiel des grandes capitales
africaines cependant, il faut dire que ces autorités-là sont
encore confrontées à un manque de légitimité,
elles sont confrontées ces autorités à un manque de reconnaissance,
ce qui va entraîner que les mesures qui sont souvent prises par ces autorités ont
peine à être mises en oeuvre concrètement dans le milieu du transport urbain.
Parmi les contraintes et les déficits de la mise en œuvre de ces politiques de
mobilité, nous avons une persistance encore des
contraintes donc, de mobilité des citadins.
Alors, ces contraintes se posent en plusieurs termes,
d'abord il y a une occupation anarchique de l'espace urbain,
qui rend très difficile, les trottoirs sont occupés par les marchands,
les piétons se retrouvent sur la route, sur la voie bitumée qui est destinée aux
automobilistes qui viennent se garer sur les bas côtés, donc destinés aux piétons,
et donc il y a ce premier aspect mais il y a également un aspect
qui est encore lié à l'organisation de l'espace urbain d'une manière
générale, la forte pression des déplacements pendulaires
entre le centre et les périphéries urbaines, et ce qui fait que donc,
les congestions demeurent toujours, et l'accessibilité donc
du centre devient encore un problème dans beaucoup de capitales africaines.